Agriculture - alimentation

  • « réforme agraire : Retour à des parcelles agricoles de taille humaine (10ha, à moduler en fonction des cultures) en s’appuyant sur les SAFER, et investissement massif dans une conversion de l’agriculture parée à affronter un effondrement (évolution de la formation en agriculture mettant en avant les pratiques de permaculture, d’agroforesterie et les cultures anciennes, fonds de recherche agronomique plus en lien avec les savoirs traditionnels). »
  • « Remettre progressivement 10 millions de français aux champs sans mécanisation lourde par un meilleur accès aux terres agricoles pour des petits paysans ou les jardins vivriers, en proposant un plan de formation très large. »
  • « Réduire la part de l’élevage, et diminuer la part de viande dans l’alimentation. »
  • « Développer un système de polyculture-élevage et d’agriculture vivrière organique couplée à de grandes cultures mécanisées grâce à l’huile de colza avec des engrais fabriqués à l’énergie éolienne. »
  • « Imposer des tickets de rationnement sur la viande et autre pour forcer les gens à consommer moins de produits issus des animaux, tout en faisant un travail de pédagogie pour expliquer. »
  • "Abolir le droit de propriété sur les terrains à vocation agricole : chaque commune rurale devra s'approprier et diviser ses terrains agricoles et forestiers en 15 parts, investir dans un semoir à semis direct et chaque année, entamer une transition rapide vers un véritable agro-sylvo-pastoralisme sans labour.
    Chaque commune devrait avoir un agronome formé à ça pour accompagner les éleveurs, les céréaliers et les forestiers."

 

On voit bien la cible, mais les modalités pour l’atteindre restent floues… Les objectifs visés s’appuient sur une révolution culturelle dans le secteur de l’agriculture à tous les niveaux, avec un avantage considérable : les exemples existent et fonctionnent il faut les systématiser.

 

La question du foncier est une préoccupation prioritaire étant donnée l’inertie de changement des systèmes fonciers. Les collectivités peuvent être un opérateur pertinent pour installer des fermes communales, permettre l’accès aux habitants à des parcelles dans des jardins partagés, gérer les espaces agricoles et forestiers dans un esprit communautaire…

 

Quant à la part de viande : les cuisines collectives peuvent montrer l’exemple, et il faut réglementer plus durement l’élevage industriel pour que la qualité augmente considérablement, au risque d’une hausse des coûts qui doit s’accompagner de barrières douanières pour ne pas stimuler les importations de viande low-cost au détriment de nos exploitations. Les « tickets de rationnement » peuvent être une mesure annoncée pour un plus long terme, en accompagnement d’une forte sensibilisation aux impacts ne nos différents modes d’alimentation.