Aménagement du territoire / logement

  • « Fin de la métropolisation, pour permettre un exode urbain massif indispensable à la nouvelle donne agricole et éviter la scission du territoire en deux entités :
    • d’un côté de grosses métropoles connectées, desservies par tous les services, chères et vectrices d’exclusion sociale, très peu résilientes.
    • des périphéries rurales de plus en plus abandonnées, où sont peu à peu supprimés trains, soins médicaux, poste, écoles, commerces de base, mais qui sont les zones productives.»
  • « Rééquilibrer et mailler le territoire le mieux possible, en redonnant plus de poids à toutes les villes “moyennes” et en réorganisant des bassins de vie autour, à une échelle où une intelligence collective peut émerger et avoir prise sur un territoire et ses ressources. »
  • « Obligation de mettre des arbres partout en ville au maximum. Utiliser les toits comme champs urbains, végétaliser les parois des immeubles pour garder la fraîcheur dans les villes. Grand programme de protection de la biodiversité : plantation d’arbres par les scolaires, les habitants… »
  • « Sanctuarisation des terrains non bâtis par des taxes importantes sur les certificats d’urbanisme »
  • « Aide massive à la rénovation thermique basée au maximum sur des éco-matériaux et matériaux issus du recyclage (cartons – plastiques – tissus…) »
  • « Stopper les cimenteries et passer aux earthships pour le neuf ou autres habitats transitoires cellulaires. Imaginer une RT 2025 basses émissions. »
  • « Mobiliser les architectes sur la multifonctionnalité des bâtiments : Réfléchir, lors de la conception/ construction, aux différents usages d’un bâtiment, puis à sa réutilisation/destruction. Lorsqu’un quartier évolue, au lieu de multiplier les équipements, une crèche peut devenir au cours du temps une école, ou une bibliothèque, ou une ressourcerie, ou une ferme urbaine, etc… Tout ça doit s’apprendre en école d’architecture.

Les réformes de décentralisation ont encore de beaux jours devant elles, et les récentes politiques urbanistiques de densification sont peut-être déjà obsolètes. Reste à trouver un équilibre satisfaisant entre la réduction des trajets des habitants et la possibilité de cultiver en ville.

La construction neuve doit être considérablement ralentie, par des taxes et le gel des grands projets d’investissements publics, malgré la crise du secteur des travaux publics induite (et les pressions des lobbyistes du secteur…), pour favoriser les grands programmes de rénovation. Celle-ci doit s’appuyer sur des matériaux biossourcés afin de permettre le stockage de carbone et diminuer les émissions de GES des travaux : Un bonus/malus CO2 sur les matériaux pourrait être envisagé pour les rendre compétitifs.

Reste qu’à défaut de bâtiments performants, il sera toujours possible de mettre un ou deux pulls, ce qui reste le moyen le plus sobre de tenir au chaud les corps.