Approvisionnement énergétique – eau

 

  • « taxer très fortement et progressivement les énergies fossiles à la hauteur du nombre incalculable de coûts cachés qu’elles entraînent à plus ou moins long terme. »
  • « Sortir du nucléaire. Ce qui signifie donner une nouvelle tâche aux travailleurs du nucléaire : nous fabriquer les outils et les méthodes permettant de surveiller toutes ces usines pour les siècles des siècles… Cela évite de mettre tous ces gens au chômage et c’est encore eux qui savent le mieux comment ça marche. »
  • « Limitation arbitraire à 3kW de puissance électrique par foyer, afin d’organiser le rationnement et d’anticiper la pénurie »
  • « Prévoir à terme des cartes de rationnement de carburants. »
  • « Interdiction sévère de l’utilisation de l’énergie pour tout ce qui est luxe et loisir. »
  • « Taxer le mésusage de l’énergie (comme le mésusage de l’eau) »
  • « Nationalisation des forêts avec un plan de gestion global et soutenable. »
  • « Re-nationaliser EDF et GDF, en imposant un monopole garant de l’intérêt collectif. »
  • « Tarification progressive de l’eau. »
  • « doublement des réseaux de distribution d’eau : un pour l’eau potable et un autre pour les usages opératoire (lavages, arrosages etc).»

 

Brider la consommation, taxer davantage l’énergie, voire interdire certains usages est indispensable. Il est cependant dangereux de précariser les ménages les plus pauvres et cela implique de prendre des mesures complémentaires : paiement des charges du logement par le bailleur, ou interdiction du chauffage électrique pour les logements énergivores en location par exemple.

L’énergie, au même titre que l’eau, ou que la forêt, apparaît comme un bien commun dont la gestion doit revenir à la communauté. L’échelle nationale n’est d’ailleurs pas forcément la bonne maille pour la gestion des ressources qui peut être plus pertinente à l’échelle d’un bassin de vie. C’est finalement peut-être aux riverains de faire le choix du prolongement de la vie d’une centrale nucléaire plutôt qu’à l’Etat